lundi 30 avril 2012

April shower

L'anglais est une langue merveilleuse, où les néologismes sont quotidiens et ordinaires.... Il n'empêche, ce qui est encore plus terrifiant, ce sont les expressions idiomatiques, intraduisibles mot à mot. Pourquoi dit-on "april showers" pour les "giboulées de mars" ?
En ces temps sombres, on pourrait penser que la finesse d'esprit de la perfide Albion prévaut une fois encore, sur la poésie romantique inhérente à la langue française : en effet, il suffit de mettre le nez (et le reste) dehors pour se rendre compte de la pertinence outre-manche : en termes triviaux, il fait, au bas mot, un temps de merde depuis trois bonnes semaines, les jours où on a de la chance, il ne pleut qu'une seule fois par jour, et ceci toute la journée.
Quel rapport ceci dit, avec le titre soit disant éponyme (et polysémique, soyons fous) de ce énième blog ?
Aucun, si ce n'est le difficile exercice de l'introduction, de l'amorce d'un sujet où le mammouth, animal agonisant (pas encore totalement disparu, il bouge encore, quoi qu'on dise), sera le principal sujet, même s'il ne sera pas, heureusement d'ailleurs, totalement exhaustif, ouf, nous sommes sauvés.

En conclusion, c'est la fleur au fusil, le poitrail bombé et la lippe tremblante que j'annonce la naissance de ce blog, qui ne pourra subsister que si les lecteurs et les lectrices se manifestent, d'une manière ou d'une autre, afin de manifester un quelconque intérêt à ce qui suivra. Je n'ai d'autre prétention que celle d'être lue, à défaut comprise, aimée, raillée ou détestée, l'intérêt et le partage que porterons mes admirateurs/trices, détracteurs/trices n'en seront que plus intéressants !


Le jour des tripes

Traduction littérale du nom du blog, authentifié ce jour par des anglophiles certifiés.